• La vie a-t-elle un sens ?

    La vie a-t-elle un sens ?

    La vie a-t-elle un sens ? Cette interrogation angoissée reçoit une réponse différente selon les familles d'esprit et selon les époques. Le dialogue entre les partisans de l'affirmative et les partisans de la négative n'est pas près de finir.Et la science, qui projette une si vive lumière dans le domaine de la physique, n'est pas en mesure d'apporter une réponse qui mettrait tout le monde d'accord. Le pourra-t-elle un jour ? Quoiqu'il en soit, les événements des dernières décennies ont largement contribué à répandre l'idée que dans un monde qui n'offre au regard aucun ordre intelligible, qui n'a pas de "sens supérieur", l'homme ne peut être, lui-même, qu'un être "absurde." Comment pourrait-il en être autrement pour une époque qui assisté à la montée du nazisme, qui va s'organiser un "univers concentrationnaire", qui, ayant soutenu la plus meurtrière et la plus effrayante des guerres, vit encore sous la menace d'un conflit atomique ? Comment les hommes pourraient-ils donner un sens à la vie quand les formes du travail et des loisirs tendent à se dépouiller de toute humanité et, par là, de toute signification ? Les hommes de ce temps s'abandonnent-ils au désespoir ? Non, certes, mais leur goût de vivre et leur confiance en l'homme refusent désormais les illusions et s'accommodent d'une cruelle lucidité.

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    Les feuilles et les branches des arbres, en tombant, se transforment en bon ...

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    Agroforesterie : la prochaine révolution agricole passera-t-elle par les arbres ?
    60 ans d’agriculture intensive dopée par les engrais et les pesticides ont appauvri la fertilité des sols. Et si on rendait à la nature ce qui est à la nature ?
    Pascal Berthelot | 01 Juin 2015, 15h06 | MAJ : 02 Juin 2015, 17h09
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    Les feuilles et les branches des arbres, en tombant, se transforment en bon humus, bénéfique pour les cultures.
    Les feuilles et les branches des arbres, en tombant, se transforment en bon humus, bénéfique pour les cultures.
    (Photo DR)

    Pour redonner de la vie à la terre, une solution toute simple : planter des arbres. L’Agroforesterie fait de plus en plus d’adeptes et semble être un remède efficace à l'appauvrissement des sols. Et ce n'est pas Alain Canet, le président de l’association française d’Agroforesterie qui dira le contraire.

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    Son crédo : replanter des arbres dans les parcelles agricoles.

    « Il y en a marre d’opposer l’agriculteur producteur et l’écologiste défenseur de la nature. La défense de l’environnement n’est pas une contrainte pour sauver les petits oiseaux, c’est aujourd’hui le moteur de la production. Sans un changement profond de nos pratiques agricoles dans un sens plus écologique, les rendements à l’hectare, pour la première fois depuis au moins 60 ans, vont reculer ».

    Stéphane Le Foll sur le terrain

    Il y a dix ans, il était pris pour un utopiste. Aujourd’hui, ils sont plusieurs milliers d’agriculteurs à planter des arbres sur leur ferme (consultez la carte des fermes référencées pratiquant l’agroforesterie et conservation des sols), souvent à l’intérieur même des champs cultivés.

    Alain Canet vient de remettre un rapport au ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll, qui le prend très au sérieux… Les rendements de blé stagnent depuis quinze ans. Et certains agriculteurs découvrent avec effarement que leur production a tendance à diminuer d’année en année - du jamais vu depuis la Seconde Guerre mondiale. Et si les sols étaient désormais trop pauvres pour avoir de belles récoltes ?

    – (Photo DR)
    Des sols morts

    Dans certaines parcelles, le taux de matière organique est descendu à moins de 2%. La vie du sol est quasi morte : il y a de moins en moins de vers de terre, de racines, et de champignons.

    Pour les partisans de l’Agroforesterie, il n’y a qu’une façon de ramener de la vie et de l’humus dans le sol : planter des arbres. Une étude de l’Inra (l'Institut national de la recherche agronomique) montre que l’impact sur la production de biomasse est direct. Peupliers au milieu des rangs de maïs dans la vallée du Rhône ou ligne de chênes entourée de blé : tout est possible !

    L’arbre a un intérêt agronomique incontestable : ses feuilles et ses branches, en tombant, se transforment en bon humus. Ses racines favorisent la circulation de l’eau, de l’air et des micro-éléments, sans oublier son rôle de protecteur naturel des plantes contre le vent.

    Reste une limite : si l’arbre est bon pour la fertilité du sol à long terme, il peut diminuer tout de suite le volume produit à l’hectare, car là où il y a un arbre, il n’y a évidemment pas de récolte. Les agriculteurs craignent de voir la rentabilité de leurs terrains s'amenuiser, ce qui explique vraisemblablement la réticence à l'agroforesterie en France.

    Envie de vous lancer ?

    Pour être conseillé et appuyé dans la réalisation d'un projet agroforestier, il faut se rapprocher d’un opérateur technique local (association, structure de conseil, chambre d’agriculture…)

    Sachez que vous pouvez bénéficier d’aides financières publiques : il faut alors s’adresser à la DDT (Direction Départementale du Territoire). Mais des organismes privés proposent aussi des programmes de financements. Renseignez-vous dans votre région.

    > Venez débattre et poser vos questions sur nos forums !

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    3 réactions

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    Farmer a publié le 3 Juin 2015 à 09:07

    Les céréaliers sont pas a plaindre vue leurs materiel a plusieurs millions d'euros , par contre pour pollué la terre ils sont numéro un des criminels de la nature et de la vie et pourtant l'état le gouvernement present laisse joué cette mise en scène macabre .

    Oupouaout24oulipien36virgule100 a publié le 3 Juin 2015 à 08:06

    Il n'y a que la nature pour faire bien les choses, et à leur vitesse naturelle...

    Ttrochu a publié le 2 Juin 2015 à 13:34

    Il serait grand temps que nos politiques cessent de promouvoir la rentabilité le rendement l'industrialisation sous toutes ses formes et je pense en premier aux scandaleuses et honteuses fermes intensives industrielles et en batterie à tous ces élevages DE LA HONTE ! Mr le Ministre de l'Agriculture tout comme la Ministre de l'écologie doivent réagir et agir en faveur des animaux et non contre les animaux en exigeant la fermeture définitive de tels endroits scandaleux pour les animaux au profit de l'argent les animaux sont des êtres vivants et non "de la marchandise ou des objets" et se doivent d'être respectés et reconnus en tant que tels ! et ils ne le seront que le jour où les humains cesseront de manger de la viande de la SOUFFRANCE et le lait DE LA SOUFFRANCE et ceci concerne tous les animaux "de la ferme" ! Il est également temps de cesser de balancer des pesticides et des engrais dans la nature dans l'agriculture que les gens s'interrogent et prennent conscience de l'ampleur des dégâts dont l'homme est responsable sur cette terre ce qui n'est franchement pas glorieux mais tout simplement HONTEUX !
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